Une personne qui se retrouve en fauteuil roulant suite à son âge avancé ou à une maladie devient de plus en plus vulnérable avec le temps. Si son entourage ne la soutient pas et qu’elle ne fait rien, la dépression, l’anxiété, l’isolement, la tristesse peuvent ainsi l’affecter. Sa frustration et sa colère peuvent aussi s’intensifier. Toutefois, avec un accompagnement adapté, la pratique d’activités et un nouveau mode de vie, elle pourra surmonter ces difficultés. Les détails.
Les bouleversements psychologiques vécus par une PMR
Lorsque quelqu’un est touché par une perte d’autonomie, un éventail d’émotions peut se déclencher chez lui :
- En pensant à son avenir, il se laisse gagner par la peur ou même l’anxiété. De ce fait, il n’ose plus faire des projets ou sortir de chez lui.
- Il est parfois hostile, car il est frustré à l’idée de dépendre des autres.
- La dépression peut l’atteindre, à cause de la fatigue, de la douleur et du stress post-traumatique qui l’affecte.
- Il se sent triste tout le temps, car il ne peut plus se déplacer à sa guise comme avant.
- L’embarras peut le submerger.
- Etc.
Supposons que son logement n’est pas adapté à son handicap moteur ni accessible en fauteuil roulant électrique. S’il doit aller à l’étage chaque soir pour rejoindre sa chambre à coucher, mais que c’est impossible à cause du manque d’un monte-escalier, il se contente de dormir sur le canapé et n’invite plus des gens chez lui. Il agit ainsi, parce qu’il trouve sa situation honteuse. Résultat, il s’isole des autres et n’a plus la joie de vivre. S’il ne fait rien, si ses proches n’entreprennent pas non plus des actions pour le soutenir, les conséquences seront néfastes pour sa santé mentale et physique.
Comment retrouver sa joie de vivre quand on a un handicap moteur ?
Pour se sentir mieux, une PMR peut recourir à différentes aides et activités. En voici quelques-unes :
Un fauteuil roulant électrique pliable
Avec un fauteuil roulant électrique, une personne qui a perdu une part de son autonomie retrouve un sentiment de contrôle. Elle maîtrise à nouveau son environnement. Elle peut se déplacer partout où elle veut sans demander à quelqu’un de la pousser. Circuler librement dans sa maison, aller à ses rendez-vous médicaux et au supermarché pour faire ses courses, etc. sans l’aide d’un tiers devient possible.
Avec un modèle pliable, elle peut aussi voyager en avion, en voiture et en train. Cet outil lui permet de sociabiliser. Avec cette aide à la mobilité, elle peut en effet renforcer ou créer des liens en assistant à des réunions amicales, des activités épanouissantes, des repas familiaux, etc.
Une aide à l’autonomie
Avec ce professionnel à ses côtés, une personne se déplaçant en fauteuil roulant peut prendre un bain en bénéficiant de toute l’assistance dont elle a besoin, préparer ses repas et réaliser ses démarches administratives en toute sécurité.
Une auxiliaire de vie peut en outre être là à son réveil pour s’assurer que cette étape se fasse en douceur, la mettre au lit et respecter son rythme de vie. Elle n’est pas un poids qui augmentera sa frustration. Elle constitue plutôt une aide indispensable pour remédier à sa solitude, pour la rassurer et pour contribuer à son bien-être général.
Les activités physiques adaptées
Même si certains sports ne conviennent pas à une PMR, il existe des exercices physiques auxquels elle peut s’adonner pour se sentir bien, par exemple la musculation. Elle peut solliciter un coach sportif spécialisé pour l’accompagner. Elle peut aussi rembourser ses séances sportives, grâce à la prescription médicale APA.
Le basket-ball et le rugby en fauteuil roulant, la natation, la randonnée, la voile et même le ski alpin sont autant d’activités pouvant être réalisées par un PMR.
